Top articles

  • Victor Hugo lointain

    26 décembre 2009 ( #Impressions )

    Victor Hugo _ le nom en impose tant, monument marbré, massif, colossal _, qu'on hésiterait presque à vouloir revisiter plus loin ce qui a fait, depuis longtemps, l'unanimité de tous les littéraires, n'est cette curiosité, dont le verdict, pour qui le...

  • Eluard Surréel

    02 janvier 2010 ( #Impressions )

    (à Loran) Comment ne pas distinguer dans ce nom l'une des plus grandes ironies de l'exception littéraire? Paul Eluard, archet en place du coeur, ne cesse de découvrir la profonde figure du philanthrope souffrant, dont la douceur, l'amabilité, émaillent...

  • L'érotisme de la mémoire-cessation du plagiat

    13 janvier 2010 ( #L'érotisme de la mémoire (Plagiat) )

    A la lecture de Mr Samarsky, une question peut se poser, qui demeure éprouvante, et redoutable : savoir que si tant est que la mémoire, parvenue à l'état de sédimentation consciente, inerte et mouvante, est une somme arbitraire de fictions, confrontable...

  • L'érotisme de la mémoire-réflexion sur une folie

    14 janvier 2010 ( #L'érotisme de la mémoire (Plagiat) )

    Est-ce obéissant à quelque pulsion irrationnelle, ou selon quelque axiome invisible du Verbe, qu'envers et contre la volonté d'un poète, j'ai commis la folie d'un plagiat kaléïdoscopique? _ le désir d'étreinte fut trop fort, qui me fit violer son envol....

  • #16

    08 août 2010 ( #Le sinistre de l'écriture (extraits) )

    "Dans le système hégélien (c'est-à-dire dans tout système), la mort est constamment à l'oeuvre, et rien n'y meurt, et rien n'y peut mourir. Ce qui reste après le système, reliquat sans reste : la poussée de mourir dans sa nouveauté répétive" "Le désastre...

  • #62

    11 décembre 2010 ( #Le sinistre de l'écriture (extraits) )

    Le piétinement ici a un intérieur qui le laisse au dehors. C'est une extase arrêtée. Le piétinement à même le piétinement _ Sysiphe médusé. Ni mort ni vivant. Ni même ni autre. Ni un ni multiple. Nul et sans degré zéro, la nullité annulant la nullité,...

  • 10

    05 avril 2014 ( #Eloge de la Rouille )

    Nous ne voyons jamais la mort Qu’à travers les yeux de la Vie. La parole qui s’avance plus loin est suspecte. Au dernier tournant, Nous attend la morsure végétale Qui nous a déjà longuement empruntés, Qui nous a saisis dès le premier souffle ; Au dernier...

  • 11

    05 avril 2014 ( #Eloge de la Rouille )

    Défaite de toutes choses défaites en nos défaites, Défaite saine ! Qui n’appartient à aucun, qui n’appartient à Personne, Tu ne désespères, En ta souveraine hantise, Ni du plus haut ni du plus bas, Puisqu’en tout lieu, Tu prodigues chaque jour la preuve...

  • 16

    06 avril 2014 ( #Eloge de la Rouille )

    Rien que le bruissement des feuilles nocturnes ou la nuit blanche, et l’allée des jours légendaires où s’étreignent les ifs ; Ô pinceau baigné d’encre de chine, qui du vent où des feuilles décida ton premier frémissement ? D’où tiens-tu cette fleur, dont...

  • 18

    06 avril 2014 ( #Eloge de la Rouille )

    j’ai bu à la fontaine d’innocence, Plongé ma coupe dans l’eau vive et naïve, baigné mes yeux des splendeurs des fleurs blanches, supporté leurs épines, mêlé ma sève aux crues, distillé les poisons, éprouvé les heures sèches, porté le deuil au seuil imperméable...

  • 19

    06 avril 2014 ( #Eloge de la Rouille )

    Fleur noire, fleur blanche, Compagne des nuits noires, Compagne des nuits blanches. Noir. Blanc. Ces interversions de mots nous offrent-elles la figure amicale d‘une distinction foncière? Derrière le visage bouleversé ne semble se tenir aucun changement...

  • 21

    06 avril 2014 ( #Eloge de la Rouille )

    La venue du poète, qui s’est déjà maintes fois faite jour à travers tes obscurs, nonobstant des éclipses dont tu ne songerais plus à traverser les persistances comme si un purgatoire, c’est aujourd’hui un baiser que tu préfères dérober à la sauvette....

  • 27

    07 avril 2014 ( #Eloge de la Rouille )

    Avec l’orphelinat solaire pour fidèle conjoint, la Nuit, bien autant jalouse et possédée en nous que nous le sommes en elle, S’oublie; Pareil oubli accorde les tensions de la harpe du repos ; Le ciel est tombé _ et alors ? Il n’est jamais tombé que de...

  • 30

    08 avril 2014 ( #Eloge de la Rouille )

    Orphelins, nos chantiers matinaux ploient sous des héritages que nous n’avons pas réclamés. Mémoire et Oubli. Dressages et Tabous. Il nous faut faire avec ces nodosités que des phrases de charbons nomment trop complaisamment Histoire. Nouveaux nés impétueux,...

  • 36

    12 avril 2014 ( #Eloge de la Rouille )

    Elle ne porte plus le souci de la Trace. Elle se sait disparaître. Dans l'urne du potier, Dans le caveau creusé dans la roche, Dans la fosse sans fond, Le mur entre le verger et le cimetière est tombé. Ici gît le renoncement de la bêche. Là, une couronne...

  • 45

    21 avril 2014 ( #Eloge de la Rouille )

    Qu'un dieu nous cueille ou qu'un rien nous fauche, qu'est-ce que cela change*? Ne demeurons-nous pas d'infimes moissons regorgeant de poisons? En l'abîme des abîmes, toutes de fleurs d'épines et d'herbes vivaces surpeuplées, Le temps fait corps, tandis...

  • 35

    11 avril 2014 ( #Eloge de la Rouille )

    Des braises incandescentes aux cendres illisibles , la rougeur de la rouille, et de nouveau, quelques éternuements de pollen, poussière déjà ancienne. Les scories, Volcans naguère célébrés comme de glorieux fardeaux, sont si légères dans la vélocité des...

  • 34

    11 avril 2014 ( #Eloge de la Rouille )

    Le poële de métal dans l'hiver sans demeure, ou le noir présage du blanc détruit, N’ont d’autres attentes que celles des prochaines flambées que se dépose encore, entre raims et ramons, un peu de suie Et tu te risques encore, clandestin, au dernier écho...

  • 28 Raccourcis du Journuit

    08 avril 2014 ( #Eloge de la Rouille )

    Le risque du raccourci, réponse lapidaire à la tourmente trop tortueuse des sentiers qui ne tournent que pour revenir sur leurs pas. Regarde où tu sautes. Le jour se lève, la nuit tombe, sur le pivot du journuit. Lieu-dit indivisible , l’aube et le crépuscule...

  • 7

    04 avril 2014 ( #Eloge de la Rouille )

    Evanescente ralentie Aux yeux des éphémères, Telle l’eau des larmes De joie et de peine des vieillards, Dans le vieux seau Au fond du jardin ; C’est là que l’enfant grandit, Près de l’arbre, Près du puits, Près du prochain seau; Que telle le la brindille...

  • 20

    06 avril 2014 ( #Eloge de la Rouille )

    Les sentiers d’assiduité et d’effervescence journalières, épisodes d’enthousiasmes natifs aux fronts des feuilles vertes des vergers, nous auront trouvés de moins en moins animés par le citron bleu essentiel, de moins en moins habités par l’espoir souverain...

  • 15

    05 avril 2014 ( #Eloge de la Rouille )

    La lumière, il l'a recherchée avec l'éblouissement de l'enthousiasme, l'avidité de l'aveuglement, jusqu'à l'aveuglement. Il la voit_ Elle est sa nuit entière. Ah ses fastes, ses banquets, ses cérémonies, ses astres, ses constellations! Tant de haillons...

  • #45

    27 novembre 2010 ( #Le sinistre de l'écriture (extraits) )

    La pensée qui maintient un certain ordre d'évidence, cette pensée virile, dont la puissance est en acte, est la pensée glorieuse toujours capable d'actualiser la distinction de deux tendances générales du langage : la notion et la fiction. Ces deux tendances...

  • #51

    30 novembre 2010 ( #Le sinistre de l'écriture (extraits) )

    En quelque sorte, quoi que bien incertainement, la divination du sinistre, ou l'écrasement indéfini de la notion et de la fiction, ne peut se produire sans exercer une certaine fascination extatique, qui accorde au non lieu, à ce qui n'est corollaire...

  • 3

    03 avril 2014 ( #Eloge de la Rouille )

    Je t'ai trouvée Rouille, Creusée à même la Terre, Me suis coupé les doigts à ta morsure, Les ongles sans secours Fouillant les ossements, Les empreintes digitales Saignant auprès de fossiles Plus précieux que l'or, Plus véridiques que l'argent; Je t'ai...

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