Si écrire est un droit, alors c'est aussi un devoir. Le droit du Rien, et le devoir du tout.
Le baptême en soi, qu’est l’évangile selon Jean, est l’essence de la démesure de la foi mystique : le temporel (fini) est en relation immédiate à l’éternel (infini). Cette démesure spirituelle apparaît donc à titre de possibilité en tout un chacun, et...
Le coup de génie mystique serait entièrement contenu dans le vase évangélique de Jean : ce que ce texte nous révèle, en deça de toute christologie, à travers la finitude de la chair (mortalité) et l'infinitude de la pensée (le faux infini), est la divination...
Pour être sauvée en Christ, la pensée doit se baigner dans le baptême évangélique canonique . Mais ce n'est pas avec les récits synoptiques (Mathieu, Marc, Luc), qu'elle reçoit un témoignage mystique. C'est avec l'évangile selon Jean, pour qui Dieu et...
La superstition est inhérente à la pensée. Toute pensée enveloppe une irréductible superstition. La pensée croit penser, avant même d'y penser _
La question de l’Etre en tant que tel, inhérente au caractère inépuisable du questionnement _ ce caractère inépuisable étant (peut-être) l’illusion nécessaire que doit maintenir le Savoir, afin d’être et de devenir savoir _, qui toujours déjà épuise les...
Faute d'une décision décisive, faute d'une définition définitive, nous avons la ressource de l'incision attentive.
Seule la Foi (non pas la religion) anime. Le néant vampirise (qui n'est jamais que l'être auto-immune qui s'infecte d'inventer ce qu'il n'est pas).
Croire ou ne pas croire, c'est toujours déjà le croisement du croire. (Dixit l'automate impersonnel)
L'immanent sans immanence, ou l'omnirésidence du non lieu, en nulle résidence. Une telle extase le laisse moins comme quelqu'un qui, quelque part, dans l'Univers, aurait sombré en un trou noir, que comme personne, hors du trou noir, qui est tout l'Un...
